Du plan, des lits superposés et du reste
La poudre aux yeux
Je ne m’explique pas ce qui se passe en ce moment. Est-ce que c’était déjà là avant, ou est-ce un réellement un nouveau phénomène ? Suis-je aveugle au point de n’avoir rien remarqué jusqu’à maintenant ? Peut-être le glissement s’est-il effectué subrepticement à mesure que j’évoluais, et que mes cercles, eux-aussi, se modifiaient…
Grésillement numéro Un
De temps en temps, je n’ai aucune envie d’écrire de longues tirades pleines de bon sens sur ma vie, mon œuvre et mes conquêtes. De temps en temps, j’ai juste envie de partager avec vous des petites pensées brèves, légères et probablement un peu superficielles. Donc…après les Déflagrations et les Munitions, voici les Grésillements.
Bisous et chocolat à la pâte d’amande
Quelque fois, je me dis que l’alcool existe uniquement pour justifier les écarts de conduite. Lui et les autres substances récréatives ne jouent en fin de compte que le rôle de matelas pour assurer une chute pas trop douloureuse dans l’estime que l’on peut avoir de soi-même. Et même socialement, on te pardonne plus facilement une sortie honteuse ou une conduite un brin borderline lorsque tu peux la mettre sur le dos d’une alcoolémie élevée.
A tout moment.
Elle a eu plusieurs noms. Elle s’est appelée Sonatine, mais franchement, ça ne lui allait pas du tout. Un instant, j’ai pensé à Paprika, mais là non plus, ça ne collait pas. Et puis il y’a eu ce nom, qui s’est imposé de lui-même. Nikita. Voilà. Nikita.
Touche moi, un peu, beaucoup, et cætera ?
Dans ma vie, je n’ai dit « Je t’aime », en le pensant sincèrement, qu’à 3 hommes. Mon papa, le Revenant avant qu’il ne soit un revenant, et l’Autre. J’ai jugé utile de préciser le critère de sincérité pour éviter d’avoir à comptabiliser le petit Bruno (ou était-ce David?) de la maternelle et le Batteur, avec qui j’ai vaguement flirté au lycée, une sale histoire dont je ne suis pas bien fière et dont je ne parlerais pas pour l’instant.
Pourquoi je ne serais jamais libre
Je me souviens qu’au lycée, lorsque je parlais des garçons avec mes copines, on avait toutes un point de vue très arrêté sur ce que l’on était prêtes à faire, ou ne pas faire, par amour. A l’époque, mes émois adolescents se résumaient à une page de journal intime remplie de supplications au Destin pour qu’il m’envoie enfin l’Homme, le seul, l’unique, celui qui m’aimerait autant que je l’aimerais. En attendant, je fantasmais sur un garçon qui ne soupçonnait même pas mon existence et je rêvais du bonheur à deux, faute de pouvoir le vivre. Mais, je reviens à mon propos de départ, à savoir, les limites.